TNA, Royaume-Uni : vers la blockchainisation des archives officielles

La blockchain peut améliorer n'importe quel secteur qu'elle touche, même celui des archives. The National Archives de la Grande-Bretagne est en train de prouver cela via son projet Archangel.

Les archives britanniques passeront par la blockchain

La blockchain est devenue une technologie incontournable pour les gouvernements du monde, dont la plupart cherchent à profiter. Le Brésil par exemple envisage de gérer les fameuses pétitions populaires via la chaine de blocs Ethereum, tandis que la France elle souhaite utiliser la technologie sous-jacente des cryptomonnaies pour le transfert de titres non cotés.

Cette fois-ci, c'est au tour du gouvernement britannique, ou plutôt de son archiviste officiel The National Archives (TNA) de s'appuyer sur cette technologie tant sollicitée. La TNA se lance en effet dans un programme de recherche concernant l'utilisation de la blockchain dans le partage et l'archivage de documents.

Baptisé Archangel, ce programme de recherche mené par l'archiviste britannique et l'Université de Surrey sera donc principalement axé sur la gestion des archives via la chaine de blocs, ainsi que sur la résolution des problèmes récurrents dans ce secteur.

Archangel, un projet blockchain de 18 mois

D'après les explications du directeur des services de conservation numérique des Archives, Alex Green, Archangel explorera certaines questions liées à la gestion des archives, comment par exemple "Comment démontrer si un document confié aux archives il y a 20 ans de cela n'a pas été modifié au cours du temps ?" ou encore "Comment préserver la confiance que les gens témoignent à l'égard des Archives du pays?".

Pour M. Green, The National Archives est une référence mondiale en matière d'archivage de documents, et ce projet de blockchainisation a pour but de fournir un impact majeur à des secteurs spécifiques dans le domaine des archives.

Toujours selon Alex Green, le projet Archangel s'étalera sur 18 mois, avec comme premier objectif de mettre en place un prototype de service DLT (registre distribué) qui servira à collecter des signatures numériques à partir de contenus physiques et contenus numérisés.

À noter que ce grand projet de recherche britannique est soutenu par l'Engineering and Physical Sciences Research Council qui a accepté de le financer.