SBI : sa plateforme crypto-fiat enfin ouverte au grand public

Qui a dit que banque et crypto ne pourront jamais faire bon ménage ? SBI Holdings nous prouve le contraire en lançant le tout premier exchange crypto soutenu par une banque, et qui est désormais opérationnel pour le grand public.

SBI Holdings et son exchange VCTRADE

Malgré le fait qu'il existe déjà de nombreuses plateformes dans le domaine de l'échange crypto, SBI Holdings n'a pas hésité à se lancer elle aussi dans le secteur. Le géant japonais des services financiers a en effet décidé de se divertir davantage en créant une plateforme interne d'échange de cryptomonnaies et de monnaies fiduciaires, le premier exchange crypto détenu par une institution financière.

La plateforme du géant japonais baptisée VCTRADE a été lancée en juin dernier, mais avec quelques restrictions. Par exemple, seuls les 20 000 utilisateurs qui se sont préenregistrés lors de l'annonce du projet (en octobre dernier) pouvaient bénéficier du service.

Mais SIB Holdings vient d'annoncer en grande pompe via un communiqué que VCTRADE est finalement ouvert au grand public, ce qui veut dire que l'exchange crypto est désormais accessible à tous, ou du moins aux citoyens japonais de 20 à 70 ans.

Les cryptos prises en charge par VCTRADE

Le grand avantage de cette plateforme de SBI est le fait qu'elle permet l'échange direct entre cryptomonnaies et fiat, un genre de service que certains exchanges réputés souhaitent eux aussi mettre en place.

Malheureusement, VCTRADE ne prenait en charge qu'une seule devise numérique à son lancement partiel en début juin dernier, à savoir le Ripple (XRP) que les premiers utilisateurs pouvaient échanger contre du yen japonais. Mais deux autres couples d'échange ont maintenant été ajoutés, et les particuliers japonais en plus d'être désormais admis sur la plateforme peuvent échanger leurs yens contre le Bitcoin ou le Bitcoin Cash.   

À noter que pour pouvoir offrir ainsi des services liés aux cryptomonnaies, SBI Holdings a dû faire une demande d'approbation auprès de la Financial Service Agency du Japon, et a obtenu gain de cause. Le nouvel exchange fait maintenant partie des 16 sociétés crypto licenciées du pays aux côtés des géants comme BitFlyer et Monex (qui a racheté Coincheck).