Githumb : l’exchange sud-coréen bannit les membres basés dans 11 pays

Coup de tonnerre pour les utilisateurs de Bithumb, car certains d'entre eux n'auront plus le droit de trader sur l'exchange, plus précisément ceux qui se trouvent dans onze pays.

Bithumb interdit dans 11 pays

À cause de la répression contre les cryptomonnaies qui existe dans certains pays d'Asie, les plateformes crypto asiatiques sont parfois obligées de restreindre les services qu'elles proposent, voire même devoir déménager dans un autre pays, comme ce qui est arrivé aux bourses japonaises Binance et OKEX.

Cette fois-ci, c'est au tour du principal exchange de la Corée du Sud, Bithumb, de devoir changer ses plans, toujours à cause de la réglementation établie dans le pays, et cela quelques semaines après avoir déjà été contraint de lancer son ICO dans un autre pays.

La société a en effet annoncé elle-même qu'elle interdit désormais les utilisateurs situés dans onze pays étrangers de faire des transactions crypto sur la plateforme, et cela, pour respecter les règles anti-blanchiment d'argent (AML). Dans son communiqué dévoilé le 27 mai dernier, l'équipe de l'exchange cite les pays concernés dont l'Iran, l'Irak et la Corée du Nord, ainsi que huit autres États membres de la Non-Cooperative Countries or Territories (NCCTs), la Serbie, la Syrie, la Tunisie, Trinité-et-Tobago, l'Éthiopie, le Yémen, le Sri Lanka et le Vanuatu.

Les comptes existants bientôt supprimés

Ainsi, les utilisateurs de Bithumb issus de ces onze pays n'ont donc plus le droit de trader sur le site, et les comptes seront même bloqués d'ici le 21 juin prochain. Tandis que les nouvelles demandes d'inscription provenant de ces pays sont tout simplement refusées depuis le lundi 28 mai, jour de la mise en application de la restriction. L'exchange sud-coréen n'a d'ailleurs pas hésité à répéter que cette mesure qu'ils ont prise contribue aux efforts mondiaux contre le blanchiment d'argent, qui fait rage dans l'univers crypto.

Un porte-parole de Bithumb a de son côté affirmé que la société appliquera ses propres règles afin de protéger davantage ses clients et collaborer dans la foulée avec les autorités locales. À noter que les utilisateurs hors de la Corée du Sud devront également prochainement être soumis à un nouveau système de vérification d'identité beaucoup plus poussé.