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Scam : la SEC ferme une société proposant des ASICs Miner siglés Kodak

Article publié le 19 juil. 2018

Habituée à arrêter les scams crypto, la SEC s'est cette fois-ci opposée à une nouvelle gamme d'appareils de minage portant illégalement la licence de la marque Kodak.

Kodak KashMiner, basé sur une publicité trompeuse

La Security and Exchange Commission a l'habitude de traiter les affaires concernant la levée de fonds en cryptomonnaies, et surtout ces derniers mois où les ICOs frauduleuses ont poussé comme des champignons. Mais cette fois-ci, le gendarme américain a dû faire face à un cas d'escroquerie assez inhabituel, lié au secteur de l'extraction minière.

Plus précisément, la SEC s'oppose à un projet de distribution de machines de minage portant le nom de Kodak KashMiner. Eh oui, le nouvel ASIC porte bel et bien le nom du célèbre géant photographique, et l'appareil a d'ailleurs été présenté sur le stand de la marque américaine lors du dernier salon CES de Las Vegas.

Mais voilà, le gendarme financier a dû stopper le projet en plein vol, à cause d'une plainte pour arnaque contre la société Spotlite USA qui est à l'origine du produit. Cette société a en effet promis à ses clients un bénéfice de 9 000 dollars en deux ans avec le KashMiner, ce qui n'est pourtant pas possible d'après les résultats d'un examen réalisé sur la machine de minage en question. En plus clair, les 375 dollars de rendement mensuel étaient trop beaux pour être vrais, sachant la difficulté croissante du Bitcoin mining.

La SEC ferme une société proposant des ASICs Miner siglés Kodak

Kodak n'a rien à voir avec le KashMiner

Tout laissait alors à croire que Kodak était derrière tout cela, car son nom était ainsi mouillé dans cette affaire d'escroquerie. D'autant plus que le directeur du projet, Halston Mikail, a annoncé vouloir installer de nombreux Kodak KashMiner au sein du siège new-yorkais du géant de la photo afin de profiter de l'électricité abordable.

Mais que les fans de Kodak se rassurent, car le géant américain n'a rien à voir là-dedans, comme l'a affirmé publiquement son porte-parole. Ce dernier a en effet expliqué à la presse qu'ils n'ont jamais donné à Spotlite USA l'autorisation de lancer ces ASICs au nom de l'entreprise, ce qui fait que le KashMiner n'est donc en réalité pas sous licence Kodak. Le porte-parole a aussi profité de l'occasion pour nier que des exemplaires aient été installés chez eux à New York.

Ces déclarations de Kodak semblent donc confirmer que le projet Kodak KashMiner est bel et bien basé sur une arnaque, et le géant de la photographie peut ainsi poursuivre tranquillement les tests sur leur blockchain KodakOne, à moins qu'il y ait un nouveau rebondissement.

De son côté, le patron de Spotlite USA a confirmé que la SEC les a interdit de poursuivre la distribution des KashMiner sur le territoire américain, ce qui les pousse à se tourner vers un autre pays, à savoir l'Islande.

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